Le reflet s'il n'était malléable serait contradictoire.

Le défaut du mimétisme, perceptible dans l'expression de la loi du plus fort, consiste à rétrécir le réel aux bornes de son donné.

La majorité faible défend le parti du plus fort pour se donner l'illusion d'en être.

Enfer du mimétisme : plus on faire le fort, plus on se trouve faible.

L'intelligence humaine est compatible avec la puissance de vie animale : elle crée une forme supérieure, la créativité.

Le fini est surtout un modèle - réduit.

Selon le commentateur, la référence que l'écrivain a produite devient secondaire par rapport à ce qu'il en extrait.

L'éditeur comprend la créativité selon l'influence sociale.

Le complotisme exprime l'acmé de l'immanentisme : tout y est explicable par le désir (variante avoisinante : la volonté).

Intéressé ou intéressant, il faut choisir.

Principe d'éducation : élever implique de grandir constamment en demeurant dans un cadre.

L'unité correspond au multiple, tandis que le singulier renverrait s'il existait au chaos.

La crise signale le danger lié au besoin de changement : l'amélioration d'un domaine comporte le risque de sa disparition.

Nulle part est - quelque part.

Censeur ou penseur - il faut choisir.

La mauvaise foi pratique la confusion entre le possible et sa mauvaise définition, le non-être, pour mélanger ce qui est et ce qui est juste possible. 

Le propre de l'imbécile n'est pas de mal comprendre les choses, mais de refuser le changement, alors qu'il se trouve en situation de précarité.

Chez l'imbécile, nul âne qui vive.

La philosophie est une affaire trop innovante pour être laissée à des historiens de la philosophie.

Tout lien à l'intérieur d'un ordre implique l'infériorisation du compromis par rapport au terme supérieur.

Tout ce qui est contradictoire est identique dans la destruction.

Ce que recherche le mimétisme, c'est l'équilibre et l'immobile.

Le progrès implique que l'amélioration du changement.

Si l'on croit en Dieu, c'est que sa définition croît.

Et si le pessimisme relevait moins de la pose que de la pause - de la paresse d'esprit?

Constat de désolation : certaines âmes braient.

S'il est deux types d'intelligence, la créatrice est supérieure à la mimétique.

Tu t'étourdis pour oublier la déprime.

La guerre est inférieure au développement mutuel, comme le mal n'est pas l'antagonisme stabilisateur du bien.

Quand on est gouverné par le mimétisme, la fin qu'on recherche est la domination.

Le sens exprime le lien avec croissance.

Contre la justice oligarchique : ce n'est pas parce que tu es coupable que tu es responsable.

Le fascisme de gauche exprime la tentation de réclamer l'égalité, voire l'égalitarisme, par la violence virulente, sans se rendre compte que la destruction perpétrée agirait en faveur exclusive et éphémère de l'oligarchie vilipendée.

Le libéralisme de gauche prétend instaurer l'égalité à l'intérieur de la domination, quand l'ultralibéralisme réclame que la domination soit seulement exercée par l'oligarchie des plus forts.

Il n'y a d'être que fini.

Le propre du professeur, c'est de substituer le savoir à la connaissance - à tout le moins, de fonder la connaissance, y compris novatrice, sur la maîtrise du savoir - passé.

Technique de manipulation : dominer en instillant la contradiction parmi ses cercles sociaux.

Limite du nihilisme comme théorie du réel : le non-être et ses synonymes sont toujours assujettis à l'être.

Le pessimisme consiste-t-il à se désoler des effets prévisibles ou à accepter les causes comme inéluctables?

Le plus fort est celui qui institue - le donné.

Le mimétisme définit le réel selon le standard inférieur du donné.

On a peur devant la croissance du réel - on panique face au spectre de son exclusion.

Le fond est intangible, seule vaut la mise en forme.

Le nihiliste ne comprend que l'être.

Le savoir tend à figer la connaissance dans le moment où elle la fixe.

L'amalgame valide face aux différences l'homogénéité.

La contradiction est connexe de la limite : pour aller au-delà, il ne faut pas dépasser ou surmonter, mais croître et adapter.

En mathématiques, le postulat s'impose comme le donné : indémontrable et illusoire.

A la croisée des chemins : l'espace ou la guerre.

Le créatif est conscient, le mimétique est servile.

La vengeance est la forme inférieure de l'échange.

On formate d'autant plus que le corps se désagrège - qu'on entend se prémunir de la désagrégation.

Le nihilisme fige la connaissance au savoir - le réel au donné.

Plus que le temps, la notion d'espace n'a aucun sens hors d'un point de référence relevant de l'être.

La loi du plus fort pour sous-traiter réduit.

L'infini, c'est la création de fini.

Le savoir ne fait pas l'intelligence - mais pas d'intelligence sans savoir.

Croire, c'est croître.

Je connais deux moyens de garder le pouvoir : le transmettre - comploter.

Si l'homme est libre, c'est par son intelligence.

L'erreur philosophique ne consiste-t-elle pas à chercher un état supérieur à l'être?

L'infini, c'est la résolution de la contradiction.

La liberté de faire ce qu'on veut, c'est le viol.

Tout être est, qu'il soit fini ou infini.

Il est juste de rappeler que le savoir ne fait pas l'intelligence - à condition de ne pas énoncer ce constat à partir de l'ignorance.

Les diplômes signifient une certaine intelligence, pas l'intelligence supérieure - créatrice.

Les idées créatrices sont à venir.

L'antagonisme crée l'homogénéité - éphémère.

Vulgarité : ne tenir compte que du physique.

Pour déduire, rien de tel qu'enduire.

L'exigence de simplicité porte la contradiction.

Je crois en l'homme, peu en l'individu.

La loi du plus fort prétend dominer la contradiction.

L'histoire de la philosophie mène à tout, y compris à la philosophie.

L'égalitarisme est l'incompréhension matérialiste de l'infini.

La crise annonce la terre promise.

Si l'on ne peut dire que ce qui est réel, on peut dire faux, soit dire ce qui est réel sous une forme erronée.

Par réflexe de protection, la décadence accroît le mimétisme (l'esprit de corps).

Plus un système s'effondre, plus ses membres accroissent leur zèle, fanatiques de sa mentalité, de ses lois et de ses codes.

Ne parvenant à produire de l'universel (ensemble du réel), l'homme crée (de la nouveauté).